A la rencontre du passé historique de Houat

Ouvrons une parenthèse historique pour mieux connaître Houat, notre petite ile de caractère au large de la presqu’ile de Quiberon.

Houat et sa petite sœur Hoëdic n’ont pas toujours été des îles. Si l’on remonte à l’époque du Mésolithique, elles étaient toutes deux reliées à la presqu’ile de Quiberon, aujourd’hui éloignée de 15 kilomètres. Convoitée par les Anglais ; l’île de Houat fut occupée au 17e et 18e siècles.

Construit en 1848 et achevé en 1856, le fort central de l'île  avait été conçu pour abriter 200 hommes ainsi que le  ravitaillement nécessaire à 3 mois de siège. Il n'a cependant jamais servi . De construction carrée, comprenant meurtrières et murs hauts de 10 mètres ceints de fossés, ce fort est situé sur la partie la plus haute de Houat.
N'ayant jamais servi aux fins militaires pour lesquelles il avait été initialement prévu, il a connu différents usages : école publique puis mairie au 19e siècle, le temps a fait son office. Tombé en ruine,  les habitants ont utilisé les pierres pour leurs maisons. Anecdote : Au début du XXe siècle, les ruines du fort se sont effondrées durant la nuit car les insulaires, dans leur hâte à réutiliser les pierres pour leurs propres habitations, les enlevaient par le bas...

En 1822, l'île adopte une organisation pour le moins originale, formalisée par ce qui a été nommé «  Charte de Hoëdic ». Elle devient alors une théocratie, régie par le recteur. Anecdote : saviez-vous que le nom breton de « Houat » signifie canard ? Ils s’abattaient effectivement en bandes nombreuses sur les rochers proches de l’île. Le temps passant, Houat prend son essor grâce à l'activité de la pêche; ses habitants se consacrent corps et âme à la mer. D'ailleurs, l'île reste aujourd'hui encore l'un des rares lieux dont la pêche artisanale constitue l'une des principales activités.

Lors de votre séjour sur cette petite ile authentique et sauvage, partez à la découverte de sa nature mais aussi du patrimoine historique et culturel du Sud Bretagne.